INFOS ÉDITEUR
Parution en auto-éditions en décembre 2014 Un train emporte un groupe de voyageurs à la rencontre de mystérieux phénomènes, relatés par la presse locale d’un petit pays d’Europe centrale. En pleine nuit, leur wagon se détache : ils se retrouvent abandonnés au beau milieu d’une vaste forêt recouverte de brume. Dès lors, l’excursion tourne au cauchemar. Apparitions étranges et surnaturelles, puis morts brutales vont s’enchaîner tout au long du récit. S’agit-il d’une rencontre du troisième type ou de quelque chose de plus incroyable encore ? Ce Thriller fantastique va entraîner le spectateur dans une intrigue aussi mystérieuse qu’angoissante, ponctuée de scènes chocs et surtout d’une révélation coup de poing. NB : projet anciennement édité sous le titre « Le wagon ». Nouveau titre suite à changement d’éditeur. (Source : Editeur – Pages : 210 – ISBN : 9791091097208 – Prix : – €) |
L’AVIS DE DAVID SMADJA
Voilà une critique qui va être difficile et pénible à rédiger.
Reçu dans le cadre d’une demande de SP (envoyé par un service de presse en échange de l’écriture d’une chronique), ce livre, peut-être le premier de l’auteur, est une longue suite de clichés et de situations éculées.
C’est d’autant plus embêtant que Philippe Saimbert a l’air charmant et sa dédicace personnalisée en page 3 est très sympathique.
Ce livre, auto-édité si j’ai bien compris, souffre justement et cruellement d’un manque d’éditeur, d’une voix externe dont la vocation serait de challenger l’écrivain et de remettre en question certains choix de narration ou de style.
L’histoire ne provoque pas l’intérêt souhaité. On a du mal à voir où l’auteur veut en venir et le réel propos de ce bouquin. Confus. En tous cas pour ma petite tête de moineau. On comprend bien les ellipses en refermant le livre mais c’est perplexe qu’on le referme.
On pourrait se rattraper sur les personnages mais ils ne sont pas très attachants. Pas assez travaillés et développés. Ce qui fait qu’en tant que lecteur on se sent peu impliqué par leur sort. D’autant que les dialogues sonnent creux.
En 4ème de couverture, quelqu’un a écrit que c’était un mélange d’Agatha Christie et de Stephen King. Alors Agatha Christie, je vois bien pour l’écriture datée. Mais on est vraiment loin de la qualité d’écriture, de la puissance émotionnelle, de la force de caractérisation et de l’inventivité horrifique du King.
Dangereux du coup d’afficher de telles références en quatrième de couverture car si tu ne délivres pas, la sanction tombe vite. Si je devais comparer, on serait plus proche du style ampoulé et empâté d’Amelie Nothomb (bon, je sens que je vais pas me faire que des amis là…) que de la brillance et du talent Kingien.
Ce qui pourrait ne pas être grave si le bouquin t’embarquait dans les délices de l’imaginaire. Ce qui n’est pas le cas.
Alors que faire ? Chercher des qualités ? Ne pas en trouver. S’en sentir désolé…
Ce sera pour une prochaine fois, Philippe.
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Une chronique sincère de ta part David !
Quel dommage, le sujet proposé était pourtant alléchant et laissait espérer une lecture sympa…
PS : pour amélie nothomb, oui tu as raison je ne suis plus ton ami désormais :p