Présentation Éditeur
Le corps du pape a toujours été un centre d’un intérêt majeur et lors de son décès, la question de la transmission de sa charge a nécessité la mise en place de règles précises. Sont présentés dans cet opuscule tout d’abord la symbolique liée de ce corps et ce que signifie la mort du souverain pontife puis les rites funéraires spécifiques mis en place pour le pape, des novendiales en passant par le traitement de son corps. C’est un véritable voyage à travers le temps pour éclairer les rites funéraires propre au successeur du trône de pierre.
Origine | |
Éditions | Fage, Collection Dilaceratio Corporis |
Date | 19 mars 2020 |
Pages | 96 |
ISBN | 9782849756225 |
Prix | 9,90 € |
L'avis de Stanislas Petrosky
Les éditions Fage ont entamé depuis quelque temps maintenant, une fabuleuse collection, Dilaceratio Corporis, des petits livres, par la taille pas par le contenant, qui traite de la mort, sous toutes ses coutures. De la médecine légale à la thanatopraxie, en passant par la toxicité de plantes, les rites funéraires, le cannibalisme, la philosophie et même les super-héros, c’est te dire l’étendue du sujet…
Pour cet opus, c’est le directeur de collection qui se colle à l’écriture, et te cause de la mort des souverains pontifes…
De prime abord, tu pourrais te demander ce que tu pourrais trouver d’intéressant, de palpitant dans un tel bouquin, j’avoue, je me suis posé la question. Mais comme l’auteur est un copain, et qu’il m’a filé le livre, je ne me voyais pas passé au travers, j’étais obligé de le lire !
Eh ben, c’est vachement intéressant !
Tu découvres que pendant un temps, le boss de l’Église catholique n’était pas plus respecté que ça lors de son décès, c’est même le moins que l’on puisse dire… puis les temps ont changé, il fallait rendre hommage au pape, se recueillir, donc conserver sa dépouille, et là, on entre dans le domaine de prédilection de l’auteur, Nicolas est LE spécialiste de l’histoire de la préservation des corps et de l’étude des momifications, un passionné des rites funéraires, c’est te dire si le type est jovial…
Une fois de plus, Dilaceratio Corporis s’impose comme la collection Que sais-je ? de la mort…
Une mention spéciale à Sébastien Lecoultre pour le graphisme, la mise en page originale, créer des couvertures attrayantes et non caricaturales pour ce genre de sujet n’est pas une mince affaire…
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