Présentation Éditeur
Par définition, une série B ne se prend pas trop au sérieux. Petit budget, débrouillardise… quand l’affaire est maîtrisée, ou quand on a du bol, on en arrive parfois à quelque chose de culte.
Bizarrement, c’est ce qui est en train de se produire avec les aventures de Stan Kurtz.
Stan Kurtz est détective, il « travaille » à l’ancienne bien qu’il ait à peine trente ans.
Plutôt à la ramasse, pas très courageux, ses nombreux défauts seront mis à mal,obligeant notre homme à payer son loyer, se confronter à un ersatz de Frankenstein ou pire, nous émouvoir.
En 6 volumes
- Série B.
- Trivial Poursuite
- La Meute
- Dernier Baptême
- Jusqu’à l’aube
- Terribles tropiques
L'avis de Stanislas Petrosky
L’auteur ne nous trompe pas, il annonce la couleur dès le départ : SÉRIE B.
Ce n’est pas le roman qui est de série B, bon je suis sympa, je te rappelle ce qu’est la série B : c’est une appellation que l’on a croisé au tout départ de l’âge d’or du cinéma à Hollywood. Des films courts et surtout avec un faible sujet, mais pas forcément mauvais, pour ça les « nanars » on a créé la série Z.
Mais surtout ne va pas croire que c’est le roman, dans le cas présent, qui est de série B, non c’est Stan Kurtz, le personnage, qui est un détective de série B, et encore, par moment il est même limite d’être de série Z.
Un type qui aurait rêvé d’être Philippe Marlow, voir San-Antonio, mais ce n’est pas ça, lui, il est juste sévèrement burné par moment pour échappé à la mort. Stan n’est pas Antoine, c’est plus un croisement entre Pinaud et Béru, mais le bonhomme est attachant, drôle.
Marc FALVO, puisque c’est lui qui se cache (enfin pas beaucoup non plus, donc ce n’est pas un scoop que je vous annonce) s’éclate comme un petit fou dans ce livre, entre le roman de gare des années 50, la série Anticipation des années 70 et enfin la série gore des années 80, Falvo a tout mixé pour faire sa propre recette.
C’est de l’écriture à outrance, nous ne sommes pas dans la réalité, plus on avance dans le livre plus Falvo se barre dans ses propres délires, à se demander si certains passages ne sont pas écrit sous influences de psychotropes, ou de certains alcools plus ou moins fins. Mais cela prend, dès le départ le lecteur a compris qu’il n’est pas dans les mémoires d’un privé comme les autres, non on sait que l’on est là pour passer un bon moment.
Surtout laisse-toi mener sans réfléchir pour le final, parce que là Falvo ne pousse pas le bouchon loin, mais carrément la bouteille. Il y a dans cet auteur un ado qui roupille et qui se réveille de temps à autre pour dire que lui voudrait écrire pour Elvifrance, tu sais ses petites BD pour adultes qui se barraient en tout sens, mais dont nous nous sommes tous régalés (si tu as moins de quarante balais, tu ne peux comprendre, je suis désolé)
Stan Kurtz est au détective privé ce que Austin Power est à l’agent secret, tu piges le binz ?
Le jour où Miss Boxer m’engage pour retrouver son crooner de mari, à priori mort, les ennuis se mettent à tomber sur moi plus vite qu’une vieille peau sur la glace. Au fur et à mesure de l’enquête, je me heurte au pire et plus ça va, plus mon âme de privé s’enfonce dans la vase d’une bien étrange histoire, palpitante, rocambolesque et surtout à suivre, apte à vous réjouir mes loulous, et vous faire raquer pour le tome deux… C’est pas comme si la vie était discount ou mon loyer gratos.
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