Présentation Éditeur
Mike Dolan sort de prison et se retrouve dans le New-York des années sombres. La grosse pomme à pourri, la ville est devenue un taudis à ciel ouvert où les cadavres se ramassent à la pelle. Entre flics véreux, truands pervers et femmes fatales, il va avoir fort à faire pour retrouver les assassins de son frère. Sa solution ? Faire exploser la ville. Mais survivra-t-il au raz de marée qu’il va provoquer ?
Origine | |
Éditions | French Pulp |
Date | 18 avril 2017 |
Pages | 240 |
ISBN | 9791025102435 |
Prix | 18,99 € |
L'avis de Stanislas PETROSKY
Il faut avoir un certain culot, et encore, je reste poli, pour tenter en 2017 de jouer à l’auteur de noir américain des années 50/6O…
Mais il faut du talent pour réussir son coup et écrire une perle de roman noir, ce qu’a réussi à faire Laurent Guillaume.
Il réussit un coup de maître en rendant hommage à la littérature populaire américaine. Ce n’est pas surjoué, c’est pile dans le ton, on s’y croirait, mieux, on y est…
Bronx a des relents de cette littérature Pulp.
Laurent nous entraine dans le New-York des années 50, Mike sort de cabane. Il n’a qu’un but en tête : Trouver celui qui a flingué son frangin, et le venger, puis se venger lui, par la même occasion.
Dans une atmosphère où la pourriture règne en maître, Mike va tenter de se frayer un chemin, de survivre et d’atteindre son but. Seulement, il n’est pas forcément le bienvenu partout, il va devoir jouer des coudes, mais pas que…
Laurent crée une ambiance, une chape de plomb qui assombrit la vie de ses personnages, qui les oppresse, les écrase au sol pour mieux leur faire respirer la merde ambiante.
On s’attend presque à croiser Philipp Marlowe au coin d’une page.
Une plongée in situ dans le Bronx d’après-guerre, ses flics corrompus, la prostitution forcée, les règlements de compte…
Laurent Guillaume signe ici, un très bon livre, il n’a pas écrit un pastiche de roman américain, mais il a versé son tribut au genre littéraire.
A la lecture de ce roman, je n’ai pu m’empêcher de penser à des livres tel N’ouvrez pas ce cercueil de Frédéric Charles, pseudonyme de Frédéric Dard, c’est vous dire tout le bien que je pense de ce livre.
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