- Éditions Michel Lafon le 5 avril 2018
- Pages : 250
- ISBN : 9782749931340
- Prix : 18,95 €
PRÉSENTATION ÉDITEUR
Un western crépusculaire
En cet après-midi de 14-Juillet, Jacques Merenda dit » Le Niçois » n’aspire qu’à un moment de complicité avec son fils Christian Lestrival qui lui a succédé à l’hôtel de ville. Le feu d’artifice est pour lui l’occasion idéale. Mais la douce soirée d’été bascule en tragédie effroyable quand la Promenade des Anglais est frappée par une attaque terroriste des plus sanglantes. Incapable de faire face aux scènes d’horreur auxquelles il vient d’assister, Le Niçois, aussi impuissant que submergé par la violence de ses émotions, ne voit qu’une échappatoire : quitter sa ville sous peine de commettre l’irréparable…
Joann Sfar, niçois d’origine, est dessinateur, scénariste de bandes dessinées et réalisateur. Multirécompensé pour son œuvre dessinée et cinématographique (césars du meilleur premier film pour Gainsbourg (Vie héroïque), et du meilleur film d’animation pour l’adaptation de sa bande dessinée Le Chat du rabbin), il est aujourd’hui plébiscité pour son œuvre romanesque.
L’AVIS YANNICK P.
La suite du Niçois où l’on retrouve Jacques Merenda (oui on pense à Jacques Médecin) et le Pitchoun ou Christian Lestrival, l’ancien maire devenu le président de l’agglomération niçoise, ancien champion motocycliste, accessoirement fils adultérin de Merenda, (qui ressemble bien à l’actuel maire de Nice). Oui les personnages sont assez caricaturaux.
Merenda est revenu dans « sa » ville. On est le 14 juillet 2016, Meranda veut aller voir le feu d’artifice sur la Promenade, mais est obligé d’aller au restaurant avec son fils pour un repas de travail. La Promenade des Anglais, la traversée folle d’un camion, des corps partout, des gens tétanisés ou affolés par la peur. L’horreur. Merenda ne se reconnait plus dans l’amour qu’il porte à sa ville, il se résout à la quitter. Pour fuir, il doit passer via ses amis, les patrons de la pègre locale. Et Sfar valse entre une maîtresse du président de la République, des producteurs louches, des salafistes, des stocks de drogue et des valises pleines de billets.
On accroche ou pas sur l’écriture de Sfar. Honnêtement ce n’est pas ma tasse de thé. La cascade mise en place fonctionne, mais je n’accroche en rien aux personnages. C’est comme ça, ça ne s’explique pas. Donc c’est une courte chronique.
Néanmoins, il n’en demeure pas moins qu’il transparait dans Farniente, une ode de Joann Sfar à sa ville et au-delà une excuse pour, fort d’une volonté de comprendre ce qui est incompréhensible, continuer son travail sur la tolérance notamment suite à cet attentat du 14 juillet.
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