Rencontre avec l’auteur Thierry COTTA à l’occasion de la sortie de son livre Berlin 1938 – L’affaire Elisabeth Trick, parution aux éditions Edilivre en aout 2017
Jérome PEUGNEZ : Pouvez-vous me décrire en quelques mots votre parcours ?
Thierry COTTA :Tout d’abord, je tiens à vous remercier de l’intérêt que vous portez à mon livre « Berlin 1938 » et de cet entretien.
Originaire d’Auvergne, Thiers plus exactement, j’ai passé toute mon enfance dans cette magnifique région. Ensuite, je suis devenu parisien depuis 1989. J’exerce depuis cette date la profession de responsable social au sein de cabinets successifs comme PriceWaterHouseCoopers, FNRC, Orcom…
JP : Comment vous est venue l’envie d’écrire ? A quelle période ?
TC : En fait, j’ai toujours aimé écrire et ce, depuis mon adolescence. J’ai toujours été attiré par l’Histoire et cela m’a toujours servi de base à mon écriture. J’ai donc commencé par des nouvelles dans un premier temps, puis par la suite, des romans d’aventure ou polars historiques…
JP : Quelles étaient vos lectures de votre enfance ?
TC : Deux styles… L’un les bandes dessinées comme TINTIN (qui m’a développé un certain goût à la rêverie, l’aventure) ainsi que la célèbre bibliothèque verte qui n’était, à cette époque, qu’un condensé d’histoires formidables, celles qui me donneront l’envie de lire. Des auteurs comme Philippe EBLY m’ont véritablement donné le goût de la lecture et la perception historique de notre monde. Je crois que je peux vraiment remercier ces auteurs qui m’ont donné la force de faire de même, c’est-à-dire, créer des histoires et les éditer. Ecrire n’est pas si simple que cela.
JP : Quel est votre ‘modus operandi’ d’écriture ? (Votre rythme de travail ? Connaissez-vous déjà la fin du livre au départ ou laissez-vous évoluer vos personnages ?)
TC : En ce qui concerne mon rythme de travail, il n’y a pas vraiment d’activité calibrée comme certains auteurs qui écrivent que le matin ou l’après-midi en faisant obligatoirement deux à trois pages d’écriture. Non, j’écris quand j’en ai envie, fiévreusement parfois, passablement d’autres fois. Généralement je prépare un plan dans le style d’un résumé. Mais je peux m’en écarter lorsqu’au cours de l’écriture, de nouvelles idées apparaissent. Je ne connais pas toujours la fin et mes personnages évoluent généralement selon leurs caractères. Ce que je veux dire, c’est qu’un personnage au demeurant sympathique ne sera jamais trop méchant !
JP : Il y a des personnages qui existent vraiment, dont vous vous êtes inspiré ?
TC : Il y a des personnages qui existent mais ils figurent généralement en 3e position. C’est-à-dire qu’ils ne sont pas centraux dans le roman. Pour BERLIN 1938, certains personnages ont existé, on peut les entrevoir et je les cite pour animer les faits historiques de mon roman. Pour le nom du personnage principal, j’ai repris le nom de mon amie israélienne, sa famille ayant connu les tourments de l’Allemagne nazie (une de ses descendante est d’ailleurs Sainte. Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix (Edith Stein) disparue à Auschwitz. C’est également en pensant à elle que j’ai écrit ce roman…
JP : Le parcours a t-il été long et difficile entre l’écriture de votre livre et sa parution ?
TC : Non cela n’a pas été long. Entre la fin de l’écriture et sa parution, deux mois ont suffi.
JP : Avez-vous reçu des remarques surprenantes, marquantes de la part de lecteurs ?
TC : Pour un de mes livres, Harry Gallagher, vengeance… la lumière éternelle, je fais parler le pape. Certains de mes lecteurs ont été surpris car il se pourrait que faire parler un tel homme de foi serait une sorte de sacrilège… Mais tout cela n’est qu’un roman.
JP : Avez vous d’autres passions en dehors de l’écriture (Musique, peinture, cinéma…) A part votre métier, votre carrière d’écrivain, avez vous une autre facette cachée ?
TC : Je joue au golf et à la guitare. C’est déjà pas mal ! Mais je suis, également à la télévision, les émissions ayant pour sujet tout ce qui touche à l’Histoire.
JP : Quels sont vos projets ?
TC : Peut-être une trilogie Berlinoise. Après 1938, voir 1958 et 1988… quelque chose sur ce thème.
JP : Quels sont vos coups de cœur littéraires ?
TC : Mes coups de cœur littéraires sont plutôt des auteurs comme Preston and Child, Philip Kerr, Arnaldur Indridason. Aussi, un auteur atypique mais incroyablement talentueux, Joël Dicker et son époustouflant roman « la vérité sur l’affaire Quebert », un roman qu’il est presque impossible d’oublier.
JP : Une bande son pour lire en toute sérénité votre roman ? A moins que le silence suffise ?
TC : J’ai composé un morceau façon musique de film qui s’appelle « Berlin 1938 ». Celui-ci est visible sur YOUTUBE. J’ai tenté de donner une atmosphère sombre qui s’applique très bien avec ce livre. Sinon, je laisse à chacun son choix.
JP : Avez-vous un site internet, blog, réseaux sociaux où vos lecteurs peuvent vous laisser des messages ?
TC : Bien sûr, Facebook. Où je me ferai un plaisir de partager avec ceux qui le désirent.
Merci pour votre interview.
JP : Merci à vous, Thierry COTTA de nous avoir consacré un peu de votre temps.
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