- Éditions Lajouanie le 7 décembre 2018
- Pages : 384
- ISBN : 9782370470928
- Prix : 19,00 €
PRÉSENTATION ÉDITEUR
2072, quatorze ans après le cataclysme qui a balayé la planète, l’Europe se meurt. Dans le dernier bastion de la civilisation, à la merci des fanatiques, protégée par une barrière de drone défaillante, Gabriel, Yosa et Ariane, pressentent que le temps de l’ultime affrontement avec Verinas est arrivé. L’évêque renégat, manipule le jeune héritier de la Papesse. Secrètement il galvanise les troupes évangélistes du Primum et s’apprête à prendre le pouvoir. Perdu dans les méandres d’un Internet mourant, le pirate W3 semble à l’agonie, incapable de venir en aide aux résistants.
Le combat des lumières contre l’obscurantisme est-il perdu d avance ? Le mystérieux robot à deux têtes, qui paraît pris au piège dans un futur terrifiant, arrivera-t-il au bout de son édifiant périple ?
L’AVIS DE YANNICK P.
La lumière traverse le temps
On retrouve, dans ce 3ème tome, certains protagonistes des tomes précédents et on oscille toujours entre 2 périodes du futur. Cette fois c’est entre 2072 et 2283 qu’Henri Duboc nous ballade.
Nous avions laissé W3, Gabriel, Yosa et Ariane avant leur affrontement avec Verinas l’évêque manipulateur. Ce dernier a jeté son dévolu sur le jeune héritier de la Papesse Oranne pour prendre le pouvoir avec l’aide des troupes du Primium contre la résistance. Internet se meurt, W3 semble perdu dans les méandres numériques d’un réseau abandonné. Et un curieux robot à 2 têtes, Voyageur, se réveille dans un futur post apocalyptique. Ce futur est démoniaque, soumis à l’eugénisme.
Pour la fin de cette trilogie, Henri Duboc continue à errer et soulever pas mal de réflexions sur la science et la religion.
Croire en Dieu ou croire en l’homme ?
Pasteur combattant l’obscurantisme, le tout sur un soubassement de gènes Hox, avec leurs liaisons à l’ADN et leur capacité à activer d’autres gènes.
Une pointe d’humour, un roman de science-fiction, un certain suspense, et pas mal d’action, dans ce Tome 3 de Dieu 2.0.
A un moment j’y ai vu Bob Morane combattant l’Ombre Jaune. Mais La boîte de Schröndinger est bien davantage. Dans cette Europe victime d’une mort lente, face à une catastrophe à venir, les choix de demain affectent le futur et le présent.
La civilisation, vacille, a vacillé ou vacillera. Les hommes pendent entre deux certitudes. Leurs dévotions quelque soient leurs adorations les vouent à leur perte si le fanatisme prend le dessus. Ce fut vrai hier, ça l’est aujourd’hui, sans doute cela le sera t’il demain. C’est une des constantes de l’homme.
Le culte aveugle d’un Dieu ou d’une science devient alors le terreau d’aventures et de réflexion.
L’eugénisme n’est pas nouveau. L’idée même date du XIXème siècle, mais les progrès du génie génétique, ceux de la médecine, se multiplient à vitesse grand V. L’éthique est devenue bioéthique. La soif connaissance n’a d’égale que celle de croire. L’eugénisme a de beaux jours devant lui…
La boîte de Schröndinger et son chat fut une expérience de pensée, imaginée en 1935 par le physicien Schrödinger pour mettre en évidence des lacunes supposées de la physique quantique. Jamais réalisée, elle n’est qu’une équation, elle pose en même temps deux états (l’état mort et l’état vivant du chat), jusqu’à ce que l’ouverture de la boîte dans lequel se trouve le chat (le moment de l’observation). Cette ouverture déclenche le choix entre les deux états. Le chat est donc à la fois mort et vivant tant que la boite n’est pas ouverte. Moralité soit la physique et donc la science est erronée, soit qu’il va falloir reconsidérer tous nos préjugés.
Finalement, Dieu 2.0 fut une belle découverte, un vent nouveau sur un genre un peu trop vite oublié, la science-fiction. Et lorsqu’elle se fait intelligente et agréable à lire, y’a pas de raison de se priver.
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