- Auto-éditions le 20 décembre 2017
- Pages : 527
- ISBN : 9781973464273
- Prix : 13,95 €
PRÉSENTATION ÉDITEUR
Simon d’Almat, jeune et brillant scientifique, travaille dans un grand laboratoire sur un projet ultra-confidentiel capable de changer l’équilibre du monde. Ses recherches pourraient aussi avoir des conséquences capitales sur son entourage, et une course contre la montre s’engage.
Mais son environnement le perturbe de plus en plus et la paranoïa le guette. Qui sont ces inconnus qui semblent le reconnaître dans la rue ? A t-il des rêves prémonitoires ou devient-il fou ? Quels sont ces énigmatiques souvenirs d’enfance qui remontent à la surface de sa mémoire ? Et que contiennent ces carnets rouges ?
L’AVIS DE YANNICK P.
Un techno-thriller d’anticipation psychologique à 4 mains est une gageure en soi. Un fichu pari. Le genre est très limité dans le monde de l’édition française. Projeter notre présent et les sources de réflexions en provenance directe de notre société quand il s’agit de recherche sur l’ADN et l’énergie relève d’un troublant exercice. C’est ce défi que Carole et Antoine Fruchard, frère et sœur, ont relevé pour ce 1er roman. Plonger dans Les Carnets Rouges, c’est suivre Simon dans une cavalcade effrénée.
Posons le décor. Nous sommes en 2040. C’est demain. La FIMAC Force d’Intervention Militaire Anti-Criminalité — suscitait est devenue la première force de sécurité du pays. On sent la crise des années 20. Les nouvelles technologies d’aujourd’hui et leurs enjeux sociétaux ont posé les fondements de celle du roman. L’univers est un poil futuriste. Juste ce qu’il faut. Ambitions, secrets, pouvoir, enjeux puissants, sont toujours de rigueur.
Pour ce qui est des personnages, Les Carnets Rouges tournent autour de Simon. Simon d’Almat a la parure du héros de thriller. C’est un personnage équivoque. Il a plus d’une vie derrière lui et quelques traumas. A ces côtés, le lecteur bondit d’une page à l’autre entre Londres, Marseille, l’Afrique, et la région parisienne.
Suivre Simon c’est nous embarquer au-delà de nos imaginations pour l’accompagner dans ses recherches. Il est le produit d’une jeunesse violente et tourmentée. Fils adoptif, il a été élevé dans un pensionnat du Sud de la France et en est sorti passionné et salement doué pour les sciences, juste à temps pour faire un tour par la case prison pour trafic de drogues. Porteur d’une nouvelle vie, il a, à sa sortie opté pour un parcours universitaire brillant. Atteint de malaises, voire de délires paranoïaques, entre deux séances de psy avec le docteur Blanchet, il poursuit ses recherches au sein du laboratoire de Tobias Korstein propriétaire du groupe KB sur une énergie sombre.
Si les Fruchard nous parlent de mécanique newtonienne et de mécanique quantique, et nous distillent au fil des chapitres certaines explications scientifiques (ce n’est jamais saoulant, au contraire), c’est bien parce qu’avec son équipe Simon doit afficher des résultats très vite. Sa motivation est à la mesure de sa personnalité. Multiple. Il doit produire des résultats s’il ne veut pas être victime de restrictions budgétaires de KB et surtout ses travaux doivent élaborer ce qui peut sauver d’Alice. Alice est à ses yeux ce qui le fait vivre. Allongée sur son lit dans le département « Maladies Orphelines » d’un hôpital, elle a été victime d’une maladie mitochondriale, une saloperie choppée en Corée une mission humanitaire à l’est de Wonsan suite à la réunification. Avec l’aide du Vieux, un ancien chimiste, Simon enchaine avec nous les découvertes.
Le compte à rebours a commencé à sonner. On oscille entre le passé et le présent de l’ex dealer, ses souvenirs d’enfance énigmatiques, ses années d’errance, son côté humaniste et ses accès d’une violence incontrôlée. Au milieu de tout cela, il y a des carnets rouges. Celui du docteur Blanchet, ceux attachés à un vieux souvenir chez son père, celui de Simon. Ces carnets semblent brûler des secrets qu’ils recèlent. De quoi rendre Simon paranoïaque.
A travers un enchaînement rapide d’actions, dans une atmosphère parfois aussi malsaine qu’addictive, Les Carnets Rouges se gavent de tension. Le rythme de ce thriller, plonge le lecteur dans une chevauchée habile. Le scénario est bien amené jusqu’à une fin, ma foi, assez brillante. Le 4 mains est une nouvelle fois preuve qu’à 2 (si les CamHug et Kepler ne l’avaient pas déjà prouvé), les auteurs de thriller peuvent construire des ouvrages très prenant.
En toute franchise, malgré un ou deux points qui m’ont paru un chouia capillotracté et quelques fautes de typo non corrigées, ce type de thriller est revigorant. Bien que trop rare à mon gout, les Fruchard prouvent que le genre mérite que l’on s’y arrête plus souvent pour peu que cela soit construit avec intelligence et vivacité.
L’AVIS DE LAURENT FABRE
Les carnets rouges de Antoine Fruchard et Carole Fruchard est un thriller tout simplement magistral, maîtrisé, addictif !!!
Quand on est jeune, brillant, un génie en herbe dans le domaine des sciences physiques et chimie confondues, il n’est pas surprenant que les plus grands laboratoires parmi les plus réputés se les arrachent à pont d’or, vous ouvrent grande les portes pour faire encore et toujours avancer la recherche scientifique.
Pour Simon d’Almat, sa réputation n’est plus à faire, il travaille sur un projet ultra-secret qui pourrait changer la face du monde. Ni plus ni moins.
Pourtant, depuis quelque temps, il se sent oppressé, observé à la dérobée, ses rêves sont-ils la réalité désincarnée ou bien la face sombre d’un monde en train de changer …
Je remercie les Editions de la Tournelle pour cet honneur et opportunité de découvrir le premier thriller d’anticipation écrit à quatre mains, par les frères et soeurs Fruchard, Antoine et Carole. Ainsi que Jérôme Pugnez du site internet, Zonelivre consacré à l’univers du roman policier (mais pas que) pour l’envoi du livre numérique.
Aussitôt lu cette 530ème page, autant vous le dire, je suis resté sur le flan, estomaqué, retourné par une fin que je n’ai pas ou jamais vu venir alors rassurez-vous, je vais essayer d’exprimer tout mon ressenti, mon admiration pour l’intrigue géniale et sans dévoiler les moindres indices pour vous permettre à votre tour, de vous plonger dans l’univers imaginé par deux auteurs, jeunes peut-être mais faisant déjà preuve d’une inventivité bienvenue … dans le monde du thriller d’anticipation.
L’histoire se passe dans un futur relativement proche si l’on veut défier les lois de la temporalité, cette avenir qui peut paraître à la fois fascinant par les progrès accomplis dans tous les domaines possibles, la physique, la chimie, la bio-culture, l’écologie ou la médecine par exemple mais aussi inquiétant, réservé quant à l’issue de cet aboutissement des avancées repoussant toujours plus loin les limites des connaissances déjà acquises au fil du temps par les plus grands noms de la recherche et que n’entrave aujourd’hui ni demain, la marche inexorable du temps, de l’espace et du futur de l’humanité.
Au nom de la science et de la recherche …
Une histoire qui aborde beaucoup d’aspect dans le domaine de la recherche, il est question de la physique quantique, de tubes à essai, d’énergie, de boucle ou de paradoxe intemporel, le mythe du rêve d’Icare n’est jamais loin, tout l’entourage du personnage principal, Simon d’Almat, s’affaire à trouver des solutions, des miracles par le biais de formules mathématiques impliquant toutes les données de la physique ou de la chimie, l’ordre du temps inversé, des théories les plus diverses sont mis à l’oeuvre, reformulées, recalculées, Rome ne s’est pas fait en un jour, il faut parfois des générations de chercheurs pour révolutionner, mettre en lumière des avancées majeures, fondamentales qui vont alors bouleversées et impactées la vie de tous les jours, changer la vision du monde, déterminer de nouvelles lois mettant en cause notamment l’éthique ou l’environnement, la thérapie génétique ou génique.
Le style épuré et dynamique de l’écriture évite justement de noyer le lecteur sous une masse d’informations et de données brutes, les auteurs arrivent à nous intéresser, à nous interroger sur des problématiques ou des thématiques importantes qui interpellent notre regard, notre philosophie de vie et pour répondre à une question universelle, dans quel monde voulons-nous vivre ?
En cela, ce thriller d’anticipation brille en ce sens qu’il joue habilement la carte d’un monde proche, plausible, aujourd’hui est déjà demain, ce genre de roman pouvait prêter à sourire il y a encore quelques années ou décennies quand des auteurs imaginaient des voyages vers la Lune ou Mars, des inventions issues de leur imagination pour le procédé d’un téléphone sans fil ou des voitures sans chauffeur, des énergies renouvelables ou bio-dégradables afin de préserver l’éco-système, la domotique, la robotique (avec les lois écrites par Isaac Asimov, imaginez que 1/4 des policiers d’Arabie Saoudite seront des robots dans quelques années …), dans Les carnets rouges, c’est un futur qui se dessinent, une amélioration toujours plus poussée des technologies de pointe comme le téléphone portable, la reconnaissance rétiniennes, une dématérialisation encore plus affinée et cette ordre établie, ces protocoles sans qui la politique et les dirigeants s’opposeraient à coup de semonce ou de lois radicales.
Au nom de l’amour …
Sans spoiler, le fil rouge de l’intrigue se concentre sur le personnage principale, Simon d’Almat, un jeune et géniale chercheur qui cache un secret, un passé qui pèseront de plus en plus dans la progression de l’histoire sur ses épaules, les réminiscences, ces souvenirs qui surgissent à tout instant dans sa mémoire et son esprit redoutable mais pourtant fragilisé, cette paranoïa galopante qui l’assaille, le mine, le déstabilise, il est attachant et à la fois familier, une empathie qui sera d’autant plus grande à son égard dans l’épreuve qu’il doit affronter tous les jours, au nom de l’amour, jusqu’où serons-nous prêt à aller pour ses proches, mettre tout en oeuvre pour sauver du danger, protéger, donner ?
Ce sentiment de persécution permanente, cette situation d’urgence qui le guette, tout cela crée un climat étouffant, chaque minute compte, la course contre la montre est engagé, une seule alternative avancer, progresser, mettre tout en oeuvre pour arriver à ses fins et quel que soit le prix, l’énergie laissée, les pistes chaudes succèdent aux froides, l’adrénaline dégagée fouette le sang et le cerveau déjà en surchauffe, Simon c’est l’anti-héro par excellence du thriller, il est observé, surveillé mais par qui ? Qui cherchent à lui nuire et pourquoi ? Et surtout quels sont ces carnet rouges dont le titre éponyme du roman est bien intriguant …
Au nom du thriller …
Dans cette atmosphère fiévreuse, ces manipulations qui ne se limitent pas à celles des éprouvettes de laboratoire ou des supers calculateurs voire des supra-conducteurs, ce sentiment de peur grandissante, d’irrationalité, la réalité et les rêves se superposant souvent, l’alternance entre passé et présent du personnage principale, les prémonitions et la face cachée du protagoniste sont-elles de nature à révéler tout le passé, les zones d’ombre entourant ses acolytes sont-elles issues de son état d’esprit troublé ou des mirages, des reflets voire une réaction épidermique devant l’ampleur du projet qui le perturbe tant, lui donne tant de fil à retordre, lui fait perdre ses moyens et ses facultés ? Lui, l’ancien génie qui faisait l’admiration parmi les plus grands professeurs serait-il en train de tomber dans la déréliction, de s’isoler dans son monde secret, de sombrer dans les profondeurs de sa confusion mentale ?
Big Brother n’est jamais loin, qui tire les ficelles dans l’ombre, quelles sont ces personnes qui observent, qui mettent des bâtons dans les roues d’un des plus ambitieux projets confidentiels risquant d’être un tournant dans l’histoire de l’humanité, un miracle de la vie qui donnerait un nouvel élan à tellement de domaines pour le meilleur de l’homme, pas de hasard ni de coïncidence, il faut réussir, des milliers de vies en dépendent …
Un thriller qui respecte tous les codes du genre, suspense, révélations graduelles et surtout un twist absolument renversant et qui méritait bien de patienter, le lecteur doit prendre son temps pour appréhender tous les tenants et aboutissants de l’histoire et celle de Simon, cela rendra d’autant plus la lecture jouissive sur une dernière partie à couper le souffle, happé et lu d’une traite les 100 dernières pages, confirmant toute l’alchimie régnant entre les deux auteurs, l’écriture à quatre mains demandant beaucoup d’harmonie, de compromis pour rendre l’intrigue encore plus fluide, cohérente et prégnante la lecture, pari réussi !
Au nom de l’aventure et du voyage …
Un roman qui brasse plusieurs genres pour aboutir à cette intrigue maîtrisée de bout en bout, sur plus de 500 pages que contient le roman, j’ai littéralement dévoré de bout en bout, une empathie grandissante à l’égard du personnage de Simon, crédible, complexe, perturbée, taciturne et pourtant si terriblement humain devant l’implacable machine administrative ou hiérarchique, une narration à la troisième personnage qui adhère et emporte le lecteur dans son implication et les obstacles qui se dressent sur sa route pour tracer sa route et sa destinée, dans son périple et au fil de ses découvertes dans les pans de sa mémoire et de son passé mystérieux, le lecteur sera bien en peine de trouver le pourquoi du comment et je vais faire une confidence, ne pas savoir c’est encore ignorer ce qui se dessine graduellement sous vos yeux et vous fera encore plus aimer ce premier thriller d’anticipation de la plus belle des manières, surprenant et définitivement brillant !
Vous l’avez compris, Les carnets rouges c’est un thriller de haute volée, sans dévoiler beaucoup de ses secrets au sens propre comme au figuré, si vous êtes à la recherche d’un thriller d’anticipation facile à lire, prenant, intelligent dans sa démarche et de ses enjeux fondamentaux dans le devenir de l’humanité comme la recherche médicale et scientifique, des personnages tous plus intéressants les uns que les autres même si Simon reste le centre névralgique de l’intrigue, un personnage troublant et passionnant, une histoire écrite et construite de façon magistrale, des retournements de situation, un dénouement ahurissant, bref tous les ingrédients d’un bon thriller sont réunis ici.
Dire que je ne suis pas surpris de la place du livre dans le classement des meilleurs de la catégorie Thrillers médico-scientifiques est un doux euphémisme.
Lu et approuvé. Un coup de coeur.
Les carnets rouges de Antoine Fruchard et Carole Fruchard chez les Éditions de la Tournelle.
Présentation de l’éditeur : « Les grands livre sont un 7ème continent »
Les Editions de la Tournelle est une maison d’édition spécialisée dans la fiction qui explore les domaines du thriller psychologique, de l’intrigue, du policier et de l’aventure.
Depuis sa création, Les Editions de la Tournelle ont toujours veillé à poursuivre leur ambition de sélectionner des romans qui allient une grande qualité narrative tout en pouvant plaire au plus grand nombre de lecteurs.
bre de lecteurs.
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