Présentation Éditeur
- D’après l’univers de Leiji Matsumoto
- Scénario, dessin et couleur de Jérôme Alquie
En 3 volumes
Dans cette aventure inédite du Capitaine Albator, une équipe de scientifique a découvert un mausolée de Sylvidres et des informations où il est fait mention de manipulations génétiques et d’un pouvoir destructeur terrifiant. Pouvoir capable de rendre les Sylvidres immortelles ou au contraire de provoquer leur destruction.
La vague de froid extraordinaire qui frappe la planète bleue pourrait bien être liée à l’une de ces Sylvidres mutantes.
Le Capitaine Albator et son équipage parviendront-ils à élucider ce mystère et sauver la Terre de ce nouveau péril ?!
Origine | ![]() |
Éditions | Kana |
Date | 28 juin 2019 |
Pages | 56 |
ISBN | 9782505070511 |
Prix | 12,45 € |

L'avis de Jérôme PEUGNEZ
Ressusciter le mythe Albator relevait du défi : Jérôme Alquié réussit un hommage vibrant avec « Mémoires de l’Arcadia », série en trois tomes publiée chez Kana, qui s’impose comme un indispensable pour tout amateur de science-fiction et de 9e Art.
Dans cette aventure originale, écrite en collaboration avec Leiji Matsumoto, le célèbre corsaire de l’espace et son équipage affrontent à nouveau les Sylvidres. D’étranges manipulations génétiques menacent l’équilibre du système solaire, tandis qu’une Terre frigorifiée multiplie les dangers. Entre suspense, action, et introspection sur l’humanité, Albator incarne encore et toujours la figure du résistant face à la fatalité.
La force de cette bande dessinée réside autant dans son scénario riche en rebondissements que dans sa modernité graphique. Jérôme Alquié adapte le style iconique de Matsumoto au format franco-belge, offrant des planches somptueuses, dynamiques, où chaque couleur éclate et sert l’atmosphère épique du récit. Les visages expressifs, la mise en scène de l’Arcadia, l’univers visuel foisonnant séduisent immédiatement, tout en respectant le matériel d’origine.
Plus qu’une simple transposition, « Mémoires de l’Arcadia » interroge la responsabilité humaine face à la science et à la nature. On retrouve l’écho des grandes thématiques écologiques, du combat pour la liberté et du refus de l’oubli, portées par un Albator fidèle à lui-même mais ici doté d’une profondeur émotionnelle nouvelle. Les personnages secondaires, notamment Stellie, ne sont pas en reste et participent à l’attachement que l’on ressent pour l’équipage.
À la croisée des générations, cette série brille par son respect de la mythologie et sa capacité à offrir une aventure inédite, palpitante et émouvante. Rarement un spin-off n’a trouvé un tel équilibre entre nostalgie et modernité. « Capitaine Albator – Mémoires de l’Arcadia » est incontestablement une réussite, à lire absolument pour voyager loin, très loin, entre étoiles et souvenirs.
— Une escale réussie dans l’univers du légendaire pirate spatial, entre hommage et création.