INFOS ÉDITEUR
Parution aux éditions Devoldaere le 23 février 2009 Juin 1984. À Caen, un fait divers défraye la chronique : en sortant d’un concert des « Alessandro », deux étudiants tombent sur le corps d’un spectateur poignardé. Détail macabre, le meurtrier lui a découpé les oreilles. Printemps 2009. Un homme est retrouvé poignardé dans une agence de communication caennaise. Détail troublant, on lui a découpé les oreilles. La similitude pourrait n’être qu’une coïncidence… … si, vingt-cinq ans après, tous les protagonistes de l’affaire de 1984 n’étaient au rendez-vous. En fouillant sa propre mémoire pour résoudre l’énigme, Louis Devoldaere va être confronté à une réalité amère : on n’a pas tous les jours vingt-cinq ans. Journaliste dans un quotidien régional, Louis Devoldaere n’est pas un enquêteur ni un auxiliaire de police. C’est seulement un témoin privilégié de l’horreur banale, lorsque les faits divers se mettent en travers de son chemin. Des sujets de reportages dans lesquels il trouve d’inépuisables ressources pour alimenter son inclination naturelle au pessimisme et à la misanthropie. Vingt-cinq ans à tuer, la toute première enquête de Louis Devoldaere est toute prête à sortir. Elle se déroule à Caen. Vingt-cinq ans après son premier crime, un meurtrier semble revenir sur ses pas. «Devoldaere, c’est le nom de son arrière-arrière grand père, d’origine flamande .C’est celui aussi qu’il donné à son personnage, journaliste et enquêteur. Avant de sortir ce premier polar, Arno Maneuvrier s’est frotté à son nouveau métier en éditant des ouvrages de traditions populaires. (Source : Devoldaere – Pages : – – ISBN : 9782357050044 – Prix : 15 €) |
L’AVIS DE SOPHIE PEUGNEZ
Un très bon polar normand à découvrir !!!
Le journaliste Louis Devoldaere se rend sur une scène de crime prévenu par le commissaire, un ancien ami de la fac. On a retrouvé un corps à qui on a coupé les oreilles. Cette affaire réveille des souvenirs troublants : en 1984, on avait déjà retrouvé un cadavre dans les rues de Caen avec un rituel similaire.
Arno Maneuvrier croque ses contemporains avec force et douceur à la fois. A la manière de Simenon, il nous fait partager l’atmosphère d’une ville, de ses troquets, de ses ruelles…. et tel Fred Vargas, il excelle dans l’art des portraits, des « petites gens » qui ont tous leur importance. Il y a chez lui une véritable chaleur humaine, un polar avec des passages sombres mais qui garde beaucoup d’espoir. La ville, est également un personnage qui évolue au fil des ans. Elle a ses cicatrices mais elle se métamorphose tout en gardant en son sein des visages d’habitués très attachants qui sont l’âme des différents quartiers et des commerces qui les composent.
La musique rythme le texte, les paroles traversent le temps…. Vingt-cinq ans à tuer touchera sans aucun doute les Caennais car Arno Maneuvrier a su « photographier » et retranscrire des petits morceaux de vie et de ville où nous avons tous le sentiment d’apparaitre un instant.
Les autres lecteurs seront charmés par un journaliste, peut-être un peu décalé, avec un chien qui sent l’infection… mais intéressant à rencontrer. L’enquête donne l’impression de partager un fait divers qui réellement eu lieu…
J’ai hâte de me retrouver le journaliste Devoldaere en mai prochain pour une nouvelle enquête !