Mémoire du Convoi N° 6 et Antoine MERCIER : Convoi N° 6

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INFOS ÉDITEUR

convoi n 6 - mercier
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Parution aux éditions Le Cherche Midi en mai 2005

Préface : Serge KLARSFELD, Elie WIESEL

« Le 17 Juillet 1942 en gare de Pithiviers, 928 hommes, femmes et enfants juifs étaient embarqués dans les wagons à bestiaux du convoi n° 6 à destination d’Auschwitz.

Soixante-trois ans plus tard, Convoi n° 6 raconte de l’intérieur la mécanique d’une déportation ordinaire avec les mots simples de ceux qui l’ont vécue. Eux-mêmes ou pour les leurs.

Le témoignage des survivants, décrivant l’horreur du voyage, la cruauté inouïe des camps de la mort et, pour chacun, l’addition de miracles qui leur a valu, au bout du compte, de sortir de l’enfer.

Le souvenir des enfants, aussi net que si l’arrestation de leurs parents avait eu lieu hier, parfois une lettre, parfois un message d’amour écrit aujourd’hui à ceux – la plupart des déportés du convoi n° 6 – qui ne sont jamais revenus d’ Auschwitz.

Et face aux autres, les quelques « revenants », la douleur d’avoir à regarder un père, un oncle, un mari, brisé par la machine nazie, abaissé par trois années d’esclavage et d’humiliations.

Il a fallu soixante ans pour que les paroles sortent – même si certains ne parleront jamais, ne « pourront » jamais dire ce qu’ils ont vécu. Convoi n° 6 est le recueil inédit de dizaines d’histoires, écrites à des dizaines de mains. On y découvre, comme on ne l’avait jamais lue, la France à la veille de la Seconde Guerre mondiale, ce pays où les Juifs se pensaient protégés. Avant l’engrenage: l’étoile jaune, le « billet vert », la convocation de la police pour « examen de situation », l’internement, suivant une position frappant les immigrés, dans les camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande, le départ pour Auschwitz.

837 hommes, femmes et enfants ne revinrent jamais du voyage commencé dans le convoi n° 6. Un train de la mort parmi tant d’autres. 80 convois sont partis de France entre 1942 et 1944. »

Daniel Wancier, président de l’association Mémoires du convoi n° 6.

(Source : Cherche Midi – Pages : 382 – ISBN : 9782749104003 – Prix : 22,30 €)

L’AVIS DE STANISLAS PETROSKY

Là je ne vais pas causer d’un polar, ou thriller, non, parce que tu sais, l’homme est tellement salaud, qu’il est bien capable de faire pire que l’imagination de n’importe quel écrivain… Si, si il l’a déjà prouvé au court de l’histoire de l’humanité, il le prouve encore, et le prouvera toujours, ne t’en fais pas pour cela, notre pire prédateur, c’est nous même.

Le 17 juillet 1942 en gare de Pithiviers, 928 hommes, femmes et enfants juifs étaient embarqués dans des wagons à bestiaux du convoi N°6 à destination d’Auschwitz.

63 ans après, ce livre raconte de l’intérieur, on a donné la parole aux rescapés, survivants, ou à leur famille.

Là ce n’est pas un auteur, un journaliste qui raconte l’horreur, non, c’est ceux qui l’ont vécu la plupart du temps, avec des mots simples, des mots qui font mal.

Plus de 60 ans vous direz que c’est long, peut-être, mais je ne pense pas, c’est déjà parfois le temps qu’il faut pour digérer, et parfois pouvoir en parler, puis surtout ça permet de ne pas oublier, de ne jamais oublier ce qui c’est passé, c’était pas loin, c’était hier.

Certains hommes sûrs de leur suprématie ont décidé que d’autres ne méritaient pas de vivre, ils les ont parqué comme du bétail, les ont torturés, battus, violés, et toutes autres sortes d’horreurs, jusqu’à les exécuter.

C’est un sujet qui me touche, me parle, je lis beaucoup de témoignage, d’essai, de roman sur la déportation, les camps, l’hégémonie nazie, non pas par voyeurisme mais simplement parce que parfois, j’ai encore du mal à y croire, et que d’autre j’ai peur que cela revienne.

Ce livre est touchant, richement illustré, puis la deuxième partie le regard d’une famille sur un revenant, un survivant des camps de la mort.

Ce n’est pas du polar, je l’ai déjà dit, c’est du noir, mais du vrai, cela se lit sans aucune difficulté, en mémoire de ces pauvres gens…

J’ai mis en départ de chronique que 928 personnes prirent place dans ce convoi N°6, 928, seules 91 revinrent, marquées à jamais de l’enfer… c’était ce que l’on nommait les convois de la mort. 80 de ces trains sont partis de notre beau pays.

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Stanislas PETROSKY
Après avoir passé 30 ans à préserver les corps des défunts, Stanislas Petrosky est aujourd'hui enseignant en thanatopraxie dans un centre de formation spécialisé. Auteur de nombreux ouvrages, il débute aujourd'hui une série autour de l'une de ses passions, l'anthropologie criminel et ses fondateurs. Prenant pour base de véritables affaires traitée par le professeur Alexandre Lacassagne, Stanislas Petrosky plonge avec érudition dans ce monde si particulier qu'est le monde du crime au tournant du XIXe siècle.

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