Arnaldur INDRIDASON : Enquête d’Erlendur – Tome 6 – L’homme du Lac

Présentation Éditeur

A la suite des tremblements de terre qui ont eu lieu en Islande en juin 2000, le lac de Kleifarvatn se vide peu à peu. Une géologue chargée de mesurer le niveau de l’eau découvre sur le fond asséché un squelette lesté par un émetteur radio portant des inscriptions en caractères cyrilliques à demi effacés.

La police est envoyée sur les lieux, Erlendur et son équipe se voient chargés de l’enquête, ce qui les mène à s’intéresser aux disparitions non élucidées ayant eu lieu au cours des années 60 en Islande. Les investigations s’orientent bientôt vers les ambassades ou délégations des pays de l’ex-bloc communiste. Les trois policiers sont amenés à rencontrer d’anciens étudiants islandais qui avaient obtenu des bourses de l’Allemagne de l’Est dans les années 50 et qui ont tous rapporté la douloureuse expérience d’un système qui, pour faire le bonheur du peuple, jugeait nécessaire de le surveiller constamment. Peu à peu, Erlendur, Elinborg et Sigurdur Oli remontent la piste de l’homme du lac dont ils finiront par découvrir le terrible secret.

On retrouve les personnages des livres précédents. D’autres apparaissent, parmi lesquels Sindri Snaer, le fils d’Erlendur. A. Indridason réfléchit sur l’humanité et la cruauté du destin. Il nous raconte aussi une magnifique histoire d’amour contrarié, sans jamais sombrer dans le pathos. L’écriture, tout en retenue, rend la tragédie d’autant plus poignante.

Origine Islande
Titre Kleifarvatn (2004)
Éditions Métailié
Date 1 janvier 2008
Éditions Points
Date 4 juin 2009
Traduction Eric Boury
Pages 408
ISBN 9782757812877
Prix 8,90 €
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L'avis de Flo

Quand l’histoire nous rattrape.

Alors qu’un tremblement de terre provoque une baisse du niveau des eaux dans le lac de Kleifarvatn, un squelette lesté par un émetteur radio portant des inscriptions en caractères cyrilliques à demi effacées y est découvert.

Le commissaire Erlendur et son équipe sont chargés de l’enquête. Ils recherchent des hommes ayant disparu dans les année 60. Pour Erlendur, passionné par les histoires de disparitions, cette affaire devient vite une obsession.

Comme d’habitude chez Arnaldur Indridason, l’enquête policière n’est qu’un prétexte. Cette fois-ci c’en est un pour se plonger dans l’Histoire et ses effets sur les individus. Ainsi, deux cadres chronologiques constituent le récit, aujourd’hui et la Guerre Froide.

Erlendur est égal à lui même. L’été ne le tire pas de sa dépression. Au contraire, il préfère l’hiver et ses longues nuits, alors que ses collègues Sigurdur Oli et Elinborg s’en réjouissent. Cet épisode est aussi l’occasion pour Erlendur de renouer avec son fils.

J’ai beaucoup aimé ce roman. Indridason prend son temps pour raconter l’histoire. Avec une intrigue simple, il maintient le lecteur dans le suspens. Et plus le récit avance, et plus le lecteur se perd en conjectures : qui est l’homme du lac ? Et une fois de plus, Indridason nous raconte une magnifique histoire d’amour.

Je vous recommande vivement la lecture de ce livre. L’homme du lac est le quatrième roman d’Arnaldur Indridason et à mon avis le mieux est de les lire dans l’ordre chronologique : La cité des jarres, La femme en vert, La voix. Après L’homme du lac, Hiver arctique et Hypothermie sont sortis.

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